Peu d’entreprises avouent être discriminantes

 

Peu d’entreprises avouent être discriminantes en raison du sexe d’où le fait que l’égalité professionnelle aie du mal à apparaitre comme un sujet prioritaire. Néanmoins des statistiques montrent des situations défavorables que connaissent les femmes sur différents aspects comme la rémunération avec un écart de 25% environ ou la santé où l’on constate une croissance des accidents du travail et des maladies professionnelles alors qu’il y a une baisse pour les hommes sur ces indicateurs.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette situation

Le manque de mixité des métiers

Les femmes sont majoritairement présentes dans 12 des 87 familles professionnelles. Les métiers concernés ont du mal à faire reconnaitre la réalité des compétences demandées et les conditions de travail particulières auxquelles sont soumises les salariées.

Les conditions de travail

Pour les emplois à prédominance féminine, on parle parfois de « l’invisibilité des conditions de travail » qui renvoie à une sous-estimation des risques professionnels et à une faible reconnaissance des compétences (émotionnelles, relationnelles ou sociales) mises en œuvre par les salariées.

La gestion des parcours professionnels

L’accès à la formation peut renvoyer à des stéréotypes de genre avec notamment la difficulté supposée à combiner vie familiale et vie professionnelle.

L’organisation du temps de travail

Les femmes et les hommes n’ont pas nécessairement les mêmes horaires de travail, la même durée de travail ni les mêmes contraintes extra-professionnelles.